GASPÉSIE-ÎLES-DE-LA-MADELEINE

La Gaspésie et
les Îles-de-la-Madeleine
Bonjour Québec
www.bonjourquebec.com
Principales villes : Gaspésie : Matane, Sainte-Anne-des-Monts, Gaspé, Percé, Carleton
Îles-de-la-Madeleine : Havre-Aubert, Cap-aux-Meules, Étangs-du-Nord
Gentilé : Gaspésien, Gaspésienne; Madelinot, Madelinienne
Superficie terrestre : 20 272 km2
Population (2023) : 92 104
Origine des toponymes : Gaspésie : du micmac Gespec, la « fin des terres »
Îles-de-la-Madeleine : en l’honneur de Madeleine Fontaine, épouse du deuxième propriétaire de l’archipel en 1663
Mots clés : excursions, paysages, animaux, plages, pêche
Comme son nom l’indique, la région est composée de deux territoires distincts : la péninsule gaspésienne qui s’avance dans le golfe du Saint-Laurent, et l’archipel des Îles-de-la-Madeleine, qui se situe à 215 kilomètres de la côte.
Une visite de la Gaspésie suppose bien souvent d’en faire le tour, c’est-à-dire de suivre la route 132 au nord jusqu’à la pointe de Gaspé, puis de continuer, au sud, en longeant la Baie-des-Chaleurs qui fait face à la province du Nouveau-Brunswick et de remonter par la Vallée de la Matapédia (le trajet inverse est aussi possible). En route, il faut se rendre au parc national Forillon pour faire une randonnée jusqu’au « bout du monde », faire une excursion en bateau pour aller voir le célèbre rocher Percé et l’île Bonaventure, qui héberge la plus grande colonie de fous de Bassan au monde, et descendre en canot la rivière Bonaventure avec ses eaux limpides et ses paysages époustouflants.

Pour se rendre aux Îles-de-la-Madeleine, on doit emprunter soit l’avion, soit le traversier qui part de la province maritime de l’Île-du-Prince-Édouard. Une fois sur place, il est possible de visiter les huit îles qui forment l’archipel et dont la majorité est rattachée par de minces bandes de terre où circule la route 199. Vous y trouverez plusieurs plages de sable fin où vous pourrez vous adonner à la voile et au kitesurf ou, plus simplement, au vol du cerf-volant grâce au vent abondant qui balaie les îles. Les paysages de dunes de sable et de falaises de grès rouge rendent le panorama unique, sans compter les levers et couchers du soleil facilement observables à plusieurs endroits.
Cartes de la Gaspésie et carte des Îles de la Madeleine
Wikimedia Commons


Les Îles-de-la-Madeleine
iStockphoto
La région de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine est caractérisée par la grande présence d’eau qui l’entoure et qui fait de la pêche – notamment la pêche de fruits de mer – une des principales activités économiques de la région. Plusieurs excursions de pêche ou d’observation d’animaux marins sont également offertes aux touristes. Ne ratez pas l’occasion de goûter aux produits de la mer mis en valeur dans la cuisine gaspésienne et madelinienne, notamment en vous laissant tenter par une bonne guédille au homard ou une dégustation d’algues ou de loup marin.
Plusieurs événements et festivals animent la région tout au long de l’année, dont le Festival en chanson de Petite-Vallée et le Concours de Châteaux de sable des Îles-de-la-Madeleine qui a lieu depuis 1986.
LA GASPÉSIE EN TEXTE
Le long de la 132
Extrait de Volkwagen Blues de Jacques Poulin, 1988
Jacques Poulin, Volkwagen Blues, Montréal, Acte Sud, « Babel », 1988, p. 8-9, 25-27.
Lorsqu’il leva les yeux, l’homme vit que la brume s’était dissipée et que la baie de Gaspé était inondée de lumière. Il lava la vaisselle, puis remit toutes ses affaires dans le minibus et rabaissa le toit. […] En quittant le terrain de camping, il tourna à gauche : la ville de Gaspé se trouvait à une distance d’environ cinq kilomètres.
Une côte assez raide l’obligea à rétrograder en troisième [vitesse], puis en deuxième, et lorsqu’il arriva au sommet, il aperçut la grande fille maigre qui marchait au bord de la route. […] [L]a fille leva le pouce de la main gauche sans se retourner. Il la dépassa, immobilisa le Volks sur l’accotement de la route et fit clignoter ses feux d’urgence.
La fille ouvrit la portière. […] Il lui fit signe de monter. […]
Ils roulaient sur la 132.
C’était le milieu de l’après-midi. Le soleil de mai réchauffait l’intérieur du Volkswagen. Le chat était couché dans le coffre à gants et il dormait. La route suivait le littoral du golfe Saint-Laurent. Ils escaladaient des caps et dévalaient au fond des baies. Ils se relayaient au volant avec l’intention, dans la même journée si possible, de se rendre à Québec où l’homme demeurait.
Ils avaient laissé derrière eux plusieurs villages : Cap-des-Rosiers, Rivière-aux-Renards, l’Anse-à-Valleau… Jack était au volant. Il ne parlait pas beaucoup car le paysage était beau […].
Ils arrivaient à l’Anse-Pleureuse.
Dans le village, Jack arrêta le Volks au bord de la route et ils descendirent un moment pour se dégourdir les jambes [en] march[ant] sur la grève.
Rocher Percé, ville de Percé
Wikimedia Commons
